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Petit rhinolophe

Le petit rhinolophe : sentinelle des caves

Comment le reconnait-on ?

Impossible de le confondre avec une autre chauve-souris quand il hiberne.  Il pend des voûtes librement, totalement enfermé dans sa membrane alaire et ressemble à une petite figue accrochée au plafond des vieilles caves du centre historique.

A quoi ressemble sa vie ?

A la fin de l'hiver, les femelles quittent le centre ville pour rejoindre des nurseries situées loin de la lumière des lampadaires, en périphérie de Bourges ou dans les massifs forestiers proches. C'est là que les mères élèveront leurs petits avant de les ramener vers le centre, à l'automne. Il chasse les petits insectes volants à la tombée de la nuit.

Pourquoi s’intéresser à moi ?

Il y a bien peu de villes de France, en dehors de Bourges, a pouvoir compter une centaine de Petits rhinolophes en hibernation dans son centre historique. Il reste sûrement d’autres caves occupées à découvrir. La Ville de Bourges mène actuellement une opération de réouverture des caves des bâtiments communaux et maintient les ouvertures de certains greniers pour, cette fois-ci, les colonies de femelles en été.

Garder le petit rhinolophe au cœur de Bourges n'est pas simple. Il faut conserver les soupiraux des vieilles caves ouverts, laisser des endroits sombres dans les rues et les jardins pour qu’il puisse se déplacer et chasser, car cette espèce est très lucifuge, et aussi prendre garde à la multiplication des chats domestiques.
 




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