Comment les reconnait-on ?
Il existe une petite dizaine d’espèce de ces mollusques bivalves en France, toutes de l’ordre des Unionoida. Très difficiles à identifier, certaines sont cependant bien connues du public sous les appellations d’anodontes, de mulettes ou de moules d’eau douce. Ce sont de grosses coquilles noires à verdâtres que l’on trouve uniquement en eaux douces, souvent sur la vase.
À quoi ressemble leur vie ?
Ce sont des organismes filtreurs se nourrissant de planctons. Les sexes peuvent être séparés mais il existe des animaux hermaphrodites. Après la fécondation, externe, les larves se fixent sur les branchies des poissons quelques temps pour se développer. Puis, elles se laissent tomber sur le sédiment pour donner de grosses moules couleur « vase ».
Pourquoi les avoir choisies ?
Ce groupe zoologique mal connu, dont les représentant sont peu colorés, assez ternes, suscitant peu d’attraits, est aussi l’un des plus en danger au monde, de nombreuses espèces ayant disparu, sans bruit... Certaines semblent même avoir disparu de l’Auron. Les moules d’eau douce étaient autrefois très répandues dans nos cours d’eau. Aujourd’hui, la ville de Bourges, via son muséum, cherche à établir la répartition exacte de ces espèces sur le département du Cher en récoltant un maximum de coquilles vides. Adressez ces coquilles (vides) avec les circonstances précises du ramassage (date et lieu de collecte, coordonnées GPS si cela est possible). Une photographie des coquilles faces externe et interne est aussi souhaitable.